Collection Dominant Domine. L’Hypnotiseur (1/1)

Ce soir Jacinthe et moi allons à une soirée, un spectacle offert par ma boîte pour la fin d’année, mon patron nous offre ça tous les ans, cette année en vedette après l'éternelle Julie sa secrétaire qui nous chante du Sardou, il a fait venir un hypnotiseur.
Je n’ai jamais cru à ce genre de charlatan.

La soirée bat son plein, nous venons de voguer sur le lac du Connemara, clou des chansons de Sardou par Julie.
C’est le moment de l’hypnotiseur.

• Monsieur avec la jolie femme à vos côtés, croyez-vous en l’hypnotisme ?
• Pas le moindre du monde, patron excusez, je le disais en venant avec Jacinthe, celui qui pourra me démontrer que ça marche, je lui offrirais un repas à la Tour d’Argent.
• Voyage comprit !
• Bien sûr, je prendrais ma voiture, si c’est vous, vous pourrez prendre deux bouteilles de leur meilleur vin.
• Banco, venez ici, votre nom !
• Julien pour vous servir.

Je viens sur scène presque en courant.

• Bien, Julien, il arrive que certaines personnes soient réfractaires à mon hypnose, vous avez une chance de gagner.
Dormez !

C’est drôle, j’entends, mais je suis rentré dans un tunnel.

• Mesdames, messieurs, Julien nous entend, mais est incapable de faire le moindre mouvement, Madame, rejoignez-nous sur scène.

Je vois Jacinthe me rejoindre, pourquoi mes bras sont si lourds.

• Votre nom bel .
• Jacinthe.
• Vous êtes heureuse avec Julien.
• Oui beaucoup.
• Mesdames messieurs, depuis 20 ans que je fais ce numéro aucune de vous ne sont venues me dire que la vie avec sa moitié est à chier, serais-je le seul à m’être tombé sur une femme qui se faisait sauter par tous ce qui bouge.

J’entends mes collègues applaudir.

• Je dé, ici, il n’y a que des hommes et des femmes vertueuses.

De nouveau une salve d’applaudissements, je vois deux, trois femmes applaudir en regardant à droite et à gauche semblant hésiter, auraient-elles du mal quand l’on parle de femmes vertueuses ?

• Revenons à vous madame.


Dormez !

Comme moi, Jacinthe semble être pétrifiée.

• Bien, Julien, l’hypnose, vous y croyez maintenant !
• Pas le moindre du monde.
• Je m’en doutais, je vais m’approcher de vous et vous parler à l’oreille, avant, Jacinthe, pouvez-vous répondre à une question.
• Oui, je vais essayer.
• Julien, a-t-il un slip ou un boxer.
• Oui, je lui ai préparé un boxer avant de venir, je l’ai sorti de l’armoire.
• Ouf, il est propre.

J’entends les collègues crier.

• À poil, à poil, à poil.
• Stop, stop vous tous, n’oubliez pas que votre ami pense que l’hypnose, c’est du charlatanisme, il faut respecter sa pudeur.
Je vais parler à madame à l’oreille, en attendant applaudissez-moi, je suis phénoménal.

De nouveau, tonnerres d’applaudissements, ils sont cons, j’entends tout ce qu’il se passe, certes, j’ai un peu de mal à bouger mes bras, mais à part ce petit problème, ça baigne.

• Je sais la préparation est un peu longue, mais je suis payé à la minute sur scène, il faut que je rentabilise, monsieur Julien, levé un bras.
Voyez, je suis un charlatan, monsieur pourquoi se bras levé.

J’essaye de résister, mon bras monte tout seul.
Ils sont cons, vraiment cons, pourquoi rient-ils à ses blagues à deux balles ?

• Comme pour Jacinthe, je vais te parler à l’oreille, excusez messieurs mesdames, les ordres que je donne sont les seuls qu’ils doivent entendre, vous pourriez vous en servir à son travail pour faire ce que vous voulez à votre ami.
S’il vous donne une augmentation, c’est le patron qui sera mécontent.

Je vois qu’il s’approche de mon oreille.

• Tu vois Julien, j’adore les mecs comme toi qui doute de notre pouvoir, je vais te faire un cadeau, je vais te dire un mot sans que personne n’entende, es-tu d’accord ?
• Ok.
• « Péripatéticienne », c’est le mot que j’ai dit à Jacinthe tout à l’heure, je vois mal, quelqu’un dire un tel mot à ta femme, cependant, chaque fois que toi, tu le prononceras, tu auras une vraie chienne dans ton lit, je parie que tu rêves d’en avoir une à la maison, avec sa tête de bourgeoise, elle doit baiser classique.

Je vais lui donner l’ordre de te baisser le pantalon, quand je vous réveillerais seul ce mot que je te rappelle « Péripatéticienne », tu vas bien t’amuser.

Péripatéticienne, je mémorise, il est con, ce mec, je suis certain à avoir affaire à un charlatan.

• Mes amis, depuis que je vous baratine mesdames, pardon, je n’avais pas vu que vous étiez-la, messieurs.

Tonnerre d’applaudissements.

• Voici donc le clou de mon spectacle, puisque vous m’avez dit Jacinthe que les sous-vêtements de Julien sont vierges de toutes traces suspectes, venez descendre le pantalon de votre mari devant tous ses amis.
Stop, ce n’est pas parce que tu es devant lui à genoux qu’il faut lui faire une fellation, tu baisses simplement son pantalon.

Je sens mon ben me quitter devant tous ces gens, après les vacances, je vais devenir la risée de tous mes potes, ils applaudissent encore.

• C’est bien, Jacinthe remet lui, il ne va pas rentrer chez vous ainsi, il aurait du mal à vous reconduire.
Madame, vous connaissez ce couple, connaissez-vous ces gens tout autour de nous, me connaissez-vous ?
• Je connais Jacinthe, nous sommes presque voisines, elle travaille à la compta avec Julien son mari qui est commercial.
• Et moi, à part quand nous avons couché ensemble, pardon monsieur, vous êtes son mari, mais je rigole, c’est demain que nous coucherons ensemble, mince, madame nous verrons ça à votre prochain passage, quel est votre nom.
• Colette.

Tonnerre d’applaudissements.

• Donc Colette, vous certifiez devant vos collèges que nous n’avons rien à voir ensemble, je vois que monsieur est rassuré.
Donnez un ordre à notre couple vedette, vous allez voir, ils vont vous écouter.
• Jacinthe, Julien, faîte le tour de la scène à quatre pattes.

Pourquoi Jacinthe est à quatre pattes devant moi et que je la suis moi aussi, j’ai presque la tête dans son cul,

• Voilà c’est bien, je vous remercie, n’oubliez pas demain 15 heures à mon hôtel, l’adresse est sur le papier que vous avez dans votre main depuis le début de mon numéro.

Lisez-le.
• 15 heures, hôtel de la gare.

Nous voyons le mari prendre le papier et le déchirer sauvagement.

• Reste calme, mon pote, c’est de l’humour, je vais partir en espérant que mon numéro vous aura plu, vous pouvez m’applaudir une dernière fois.
• Vous avez oublié Jacinthe et Julien, j’en ai encore besoin après leurs vacances.
• Mince, vous avez raison patron, je les oubliais à tourner à quatre pattes, regardez, on dirait qu’il sent le cul de sa chienne, il est dégoûtant en public.
Relevez-vous.

Je suis debout ainsi que Jacinthe.

• Mes amis, je vais vous réveiller, vous n’aurez aucun souvenir de ce que vous avez fait sur cette scène.

Péripatéticienne, il m’a dit de me souvenir de ce mot.

• Réveillez-vous !
Jacinthe, vous pouvez retourner à votre place sous un tonnerre d’applaudissements.
Julien à nous, ce repas, l’ai-je gagné ?
• Certainement pas, j’ai un peu les bras lourds, mais à part ça, il ne m’est rien arrivé.
• Vous avez raison Julien, certains d’entre vous, je n’arrive pas à leur faire faire quoi que ce soit, j’ai perdu ce pari, au revoir messieurs, mesdames, heureux d’avoir passé la soirée avec notre ami.

Il me fait saluer, je savais que c’était un charlatan.
Après quelques quolibets, je trouve bizarre que Colette la facturière qui travaille dans le bureau avec Jacinthe s’engueule avec son mari, ils pourraient garder ça pour chez eux, eux qui forment un couple si uni habituellement.

Nous rentrons chez nous, quand je monte les marches de notre perron, le cul de Jacinthe m’inspire, pourquoi un mot que je n’ai jamais prononcé de ma vie me vient à l’esprit.

• Jacinthe, « Péripatéticienne. »

Elle se retourne soulève sa jupe.

• Je suis ta chienne Julien, viens m’arracher ma petite culotte avec tes dents, après, je me mettrais à quatre pattes sur nos marches et tu me baiseras sauvagement, je suis à toi, dépêche, ma chatte coule déjà, viens éteindre le feu qui brûle en moi.


J’ignore pourquoi ma femme, si plein de retenue d’habitude, se comporte comme ça, mais deux minutes après, sa petite culotte gît déchirée sur les marches, ma verge est au fond de sa chatte, je la tiens par les hanches et je lui assène de vigoureux coups de pines.
Merde aux voisins, si elle hurle de plaisir, et dire que l’autre malade croyait que je croyais à ses bobards.

Dernière minute du journal local.

« Coups de feu à l’hôtel de la gare, il était quinze heures quand un mari cocu a surgi dans la chambre où un hypnotiseur avait réussi à attirer une jeune femme à la suite d’un numéro dans un spectacle offert par son patron.
La femme s’en est sortie, elle est à l’hôpital, l’hypnotiseur est mort, le mari cocu a été arrêté et conduit au commissariat.
Plus de renseignements dans le journal de demain. »

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